

Une comédie classique savoureuse

Pièce de théâtre
10 artistes sur scène
Conditions techniques de représentation : voir ici
Tout Public
à partir de 8 ans
Scolaire : Secondaire
Auteur : Molière
Mise en scène :
Loïc Fieffé
Composition musicale : Lionel Losada
Costumes :
Céline Curutchet
Création et réalisation décors :
Adrien Giros & Yohan Chemmoul Barthelemy
Création :
Distribution du spectacle
Les artistes du spectacle :
Agathe Boudrières - Aurélie Noblesse - Charly Labourier - Geoffroy Guerrier - Jean-Romain Krynen - Julie Mori - Lionel Losada - Marie Giros - Nicolas Torrens - Sandrine Moaligou
Le Pitch
Diantre ! La famille de Chrysale est atteinte de la maladie du beau langage et du savoir absolu.
Sa femme, sa sœur et sa fille veulent tout régenter au nom de l’Esprit, et trouvent en Monsieur Trissotin un messie pour la science, dont elles commentent avec passion la moindre ineptie. Seule la cadette Henriette aspire à un amour sincère plutôt qu’à l’amour de l’étude, ce que sa mère, Philaminte, entend autrement…
Ici le grand Molière nous offre une comédie riche et enlevée, soutenue par une galerie de personnages aussi fous les uns que les autres. Energie, rythme, chants et musique nous exposent un drame où le rire devient libérateur face à l’enfermement de protagonistes orgueilleux, nous mettant en garde contre nos propres défauts.
Note d'intention
COMPOSITEUR
''La musique est omniprésente dans le théâtre de l’époque de Molière.
Nous voulions retrouver cette ambiance baroque, éclatante et précieuse.
La pièce Les Femmes Savantes est dépourvue de musique à la suite de la scission entre Molière et J.B Lully, c’est donc dans un esprit de recherche que je me suis inspiré des codes musicaux du début du Baroque Français/Italien.
Je me suis donc servi principalement de ces codes pour coller au texte de Molière et ainsi créer un sonnet de Trissotin en récit accompagné au clavecin et secondé par les femmes savantes ornementant en contrepoint autour de son plein chant.
Les chants ainsi que le clavecin, la flûte alto, le violon et les percussions sont écrits dans le respect des traditions d’ornementation et d’harmonie de l’époque et sont joués en direct sur le plateau, donnant une dimension et une rythmique à la pièce nous plongeant au cœur de la préciosité et de la folie baroque des personnages.''
Une mise en scène lumineuse et des comédiens plein de talents
Note d'intentions
METTEUR EN SCENE
''L’œuvre des Femmes Savantes possède un thème majeur qui fait bien souvent écho dans notre actualité : l’imposture de la connaissance, du savoir zélé, de la communication endoctrinée qui ouvre la porte à tous les excès, à la Folie. L’auteur nous expose ici trois femmes qui, sur une volonté d’émancipation par l’Esprit, se fourvoient en méprisant l’Amour au nom des beautés actuelles, confinées et ridicules.
Pour rendre cette confusion réaliste et influente j’ai voulu insister sur la fascination, le pouvoir de cette science déformée, la rendre attractive aux yeux des savantes et du spectateur qui vit cette mascarade en même temps que nos protagonistes.
La scénographie aux bibliothèques massives, les costumes de taffetas changeants, la création musicale éclatante et la puissance de l’alexandrin captivent le spectateur dès l’ouverture de la pièce. Nos savantes entrent alors en scène. Elles sont belles, jeunes, dynamiques, motivées et terriblement dangereuses dans leur soif de re/connaissance.
Notre regard comme le leur se tourne vers Monsieur Trissotin, le « savant ». Vêtu d’or et d’argent, ce virtuose du langage vient nous chanter d’une voix claire des poèmes précieux et novateurs. Véritable évangile de la Science, il endigue la réflexion de ces femmes. Ridicule ou majestueux, attirant ou répulsif, le spectateur doit se positionner face à un tel monstre. Les savantes ont quand à elles déjà choisi. Elles deviennent les dévotes de son ordre, la tête pleine d’intentions aussi futiles que dangereuses. Elles représentent ainsi un futur possible aux enjeux destructeurs, dont l’image séduisante et fière devient un danger, une fascination extrême et attirante à laquelle nous pourrions succomber.
La force de cette comédie dénonçant ce drame social toujours actuel en ressort décuplée. On se doit de rire face à tant d’orgueil mal placé. On se libère de ce fanatisme extrême qui nous évoque aujourd’hui d’autres visages. On ne peut que se mettre en garde face à la suffisance de nos jugements. Tels sont les enjeux de cette mascarade où la Science condamne l’Amour, où les idéaux s’opposent à la vie, donnant au spectateur matière à rire et à frémir.""
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